Picasso s’éclate / 2nd février, 2009 / 11:21

Et éclate les autres, une profusion de tableaux, de maitres, autre monde, imaginaire, allucinant…
Première salle : 15 sages de la peinture vous matent. De l’autoportrait de Rembrandt à celui de courbet, mêlés à ceux de Picasso himself, des frissons dans le dos, déjà émue par ces regards fous, et au milieu d’eux, les oeuvres de Pablo rayonnantes de modernité, de pertinence.. mieux que la Scène, nous sommes conviés au banquet des peintres dans un complet anachronisme, jouissif.

Portraits, natures mortes, paysages, nus… tout y passe, tout est comparé, décortiqué par Picasso qui s’approprie des mythes et des oeuvres phare. Quel plaisir de les avoir face to face, à loisir, ou presque. Dernier jour d’expo, horaire propice à la rêverie, c’est bien la foire d’empoigne, pour une visite un brin sportive.

Trop de choses, de sentiments, de respect pour ce type qui a su tout faire, tout réaliser, pour tout casser et écrire un autre language avec ses pinceaux. Une bonne dose d’humour, de caustique dans ses peintures… du cul aussi, beaucoup, précurseur et provoc.

Une visite comme dans du coton, où l’on recoit, on absorbe ce qu’il nous est donné à voir, où l’on ne peut que s’incliner et reconnaitre le génie, une visite haute en couleur, teintes d’une force éclatante, se dégageant du lot, tel l’arlequin il a fait sa place autour des anciens… et puis pour dire au revoir, Paris et son voile de neige, il est 4 heures.